La description
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” Frédéric Paulin mène une véritable enquête entre la France et le Moyen-Orient sur l’installation de l’islamisme politique et ses objectifs en Europe et dans le Monde.
Il montre également la volonté d’hommes et de femmes, fonctionnaires de police ou de l’armée qui se battent au quotidien pour assurer notre sécurité, mais il pointe également la limite de leurs actions au regard des décisions politiques et des engagements à l’International de nos gouvernants.
C’est pourquoi il pose la question, toujours sans réponse, de la présence d’un côté de pays comme le Qatar ou l’Arabie- Saoudite sur notre territoire et propriétaires entre autres, du PSG et d’autre part le fait qu’ils sont les financeurs des ailes armées de l’islam politique (Daesh, Al-Qaïda, l’islamisme radical, etc.).
La question du journalisme d’enquête et des moyens donnés pour que ces enquêtes aboutissent, de la soumission des journaux aux forces des pouvoirs est aussi au cœur du roman.
Le récit romancé comme un polar est captivant et nerveux du début à la fin, avec des belles histoires humaines. Il utilise l’Histoire comme support avec force détails sans jamais tomber dans le TROP. Un vrai travail en profondeur pour ce livre qui conclu la trilogie de l’auteur autour de la question du djihadisme international. (La guerre est une ruse, Prémices de la chute) ”
Azinat.com – Dominique Mouriane – 08/2021
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Six livres pour égayer votre confinement par Floriane Valdayron.
C’est un livre que je trouve extrêmement important. Il s’agit du dernier tome de la trilogie de Frédéric Paulin, qui comportait d’abord La guerre est une ruse, puis Prémices de la chute. Bien que l’on pourrait les lire séparément, le confinement est l’occasion de lire toute la trilogie. À mon sens, elle peut vraiment rester. Ce sont des livres d’espionnage, d’action, extrêmement documentés, instructifs, mais aussi palpitants. Ils sont passionnants, on pourrait les lires d’une traite. Du milieu des années 1990 jusqu’à 2015, on voit comment le terrorisme international a fini par attaquer le monde occidental.
La Fabrique de la terreur dit beaucoup de choses de la situation actuelle grâce à la fiction. Pour moi, c’est vraiment un chef d’œuvre. On apprend énormément en suivant les aventures d’un agent de la DGSE pendant toute la trilogie. Il va comprendre avant tout le monde tout ce qu’il va se passer. On va tirer un fil, avec comment un moment de la guerre d’Algérie mène au Bataclan. L’auteur raconte également les prémices du 11 septembre via la formation d’Al-Qaïda et la guerre en Yougoslavie. Le troisième tome est la conclusion de tout cela : la création de Daesh et les attaques meurtrières de Paris en 2015″.
Pourquoi docteur.fr
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Auteur de romans noirs, le Breton Frédéric Paulin a passé ces dernières années sur la trilogie Benlazar, du nom d’un agent de la DGSE que l’on retrouve dans « La guerre est une ruse », « Prémices de la chute » et « La fabrique de la terreur ». Fait rarissime, c’est l’ensemble qui a été récompensé par le Grand Prix de littérature policière 2020. Comme ses références James Ellroy, Don Winslow ou Dennis Lehane, « qui ont su explorer la grande Histoire au travers de leurs fictions », Frédéric Paulin plonge une policière du Renseignement, une journaliste d’investigation, un militaire habitué des missions top secret et d’autres personnages encore dans le bain sanglant du terrorisme islamique. S’accordant le droit de se placer « aux confins de plusieurs genres : policier, historique, thriller », le romancier donne de la force à ses intrigues grâce à des personnages fictifs que l’on suit avec un intérêt grandissant. « Leurs trajectoires permettent aux lecteurs de reprendre leur souffle dans des histoires tragiques. Si je ne racontais que les événements, cela ne tiendrait pas. Mon propos, ce n’est pas la trame policière mais la volonté d’intéresser les lecteurs, grâce à la fiction, à des sujets complexes et douloureux. »
Pour autant, Frédéric Paulin différencie les personnages sortis de son imagination et ceux qui ont vraiment existé. « Quand je m’inspire d’un jeune de Lunel, informaticien bien sous tous rapports qui va pourtant partir en Syrie, je me pose des questions : quel était son mal-être, a-t-il été victime de mauvaises rencontres ? Mais quand je parle de Merah ou des frères Kouachi, pas question pour moi de rentrer dans leur tête. Je n’ai aucune empathie, mon approche est purement journalistique. »
Concernant l’affaire Merah, Frédéric Paulin n’est pas tendre avec les services de Renseignement, qui ont failli dans leur mission de surveillance. « Je ne délivre aucun scoop mais je rappelle à quel point la direction de l’époque a dysfonctionné. Ils sont venus de Paris, ont interrogé Mohamed Merah et estimé ensuite qu’il ne représentait aucun danger, qu’ils pourraient même le retourner pour en faire un informateur ! Ils n’ont pas écouté les policiers toulousains, qui étaient eux très inquiets. » Frédéric Paulin suit évidemment suivi le procès de l’attentat contre « Charlie Hebdo » et L’Hyper Casher, qui approche de la fin. Il en ressort avec une impression mitigée. « Il faut bien sûr que justice soit faite, particulièrement pour les familles des victimes. Mais je ne suis pas sûr qu’il débouche sur des réponses. Un moment de l’audience m’a particulièrement frappé : quand les dessins de Charb ont été montrés, tout le monde a rigolé… y compris les accusés. Mais qu’est-ce qui a pu se passer dans leur tête quand ils ont décidé de participer ou de contribuer à des attentats ? On met en avant des problèmes culturels, sociologiques, religieux. Je crois qu’il faut y ajouter une donnée psychiatrique. »
Jean-Marc Le ScouarnecLa Dépêche – 08/12/20
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